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vendredi 21 novembre 2014

PASHUPATINATH

Mercredi 12/11

Réveil par le coq qui se trouve dans la pièce en dessous, je n'ai jamais entendu un coq chanté aussi prés de moi, la dalle en bois n'est pas isolante. C'est la suite du voyage en terre inconnue, les animaux sont lâchés dehors, les habitants commencent par leur donner le fourrage, et nous les regardons l'air ébahi. La femme de Mané trait la vache.



Leur vie est tellement aux antipodes de la notre, le temps s'écoule lentement au rythme de la journée, il fait beau et chaud. Nous buvons un thé pendant que  Mané nous prépare le déjeuner, une crêpe avec un œuf dessus. Celà prend un certain temps. Aprés avoir englouti la crêpe, nous envisageons de partir pour arriver tôt à Katmandu, mais c'est sans compter la nonchalance de Népalais, il n'y a pas d'urgence.
Brigitte et Christine font le point, avec les médicaments que nous leur laissons pour les petits bobos. Je laisse un sac de voyage, 2 laines polaires et un gilet doudoune acheté spécialement pour eux.

Les grands parents ethnie Tamang


Le départ se prépare et nous décidons de descendre à la route à pied, le trajet en car est trop éprouvant et dangereux. Posan et Doa nous accompagneront.
2 h de descente, il fait très chaud, le chemin raide et glissant, mais c'est préférable au bus. 

Arrivés à la route, certains vont boire au troquet, et çà dure, çà dure, on s'impatiente, demai, c'est le grand départ, et nous voulons visiter Katmandu.
Après plusieurs appels, nous partons.
Direction Pashupatinath, un centre de pélerinage hindouiste, où coule la rivière Bagmati qui se jette dans le Gange.
Le golden temple, accés uniquement aux hindous. On entrevoit la statue imposante du taureau ( véhicule de Shiva)





Les Sadhus, couverts de cendres, des ascètes vivant en marge du monde, d'aumônes.



Ce sont ses cheveux




Les bûchers de crémation, sur la gauche pour les pauvres, sur la droite, au pied du temple d'or, pour les riches. C'est le fils ainé qui met le feu dans la bouche du père. Pour la mère, ce rituel revient au fils cadet. Ils sont vêtus de blanc (signe de deuil) 350kg de bois nécessaire , d'où des problèmes de déforestation et pollution.




Nous voyons quelques bûchers et la préparation d'un défunt couvert de tissu orange et de fleurs oranges. C'est impressionnant, l'odeur et la fumée  désagréable, mais respect de leur coutumes.

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